• Coucou!

    Un poème tout frais d'hier:

     

    A toi.

    J'ai eu des coups de coeur,

    j'ai eu des coups de sang,

    parfois les deux à la fois.

     

    J'ai eu parfois très peur,

    j'ai eu parfois très froid,

    souvent en même temps.

     

    J'ai redouté le pire

    et trop crains le meilleur,

    je ne sais plus pourquoi.

     

    J'ai bien eu du désir,

    pour ce qui venait d'ailleurs,

    mais j'ai toujours ma foi.

     

    Je glisse sur les ailes du temps,

    comme une mouette rieuse

    ou comme un goéland,

    je reste une femme pieuse.

     

    Je rêve d'innocence,

    de pureté parfois,

    c'est toujours mon histoire.

     

    Je perd parfois les sens

    et je fais des faux-pas,

    je navigue dans le noir.

     

    Avec les faux-semblant

    et avec les embûches,

    je peine à marcher droit.

     

    Mais si quelques instants

    il arrive que je trébuche,

    je me retiens à toi.

     

    Mais ne négligeons rien,

    ni le beau, ni le bien,

    qui est toujours en soi.

     

    Je fais toujours le lien,

    je prend la vie qui vient:

    je crois en l'au-delà.

     

     

     


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  • Bonjour.

    En plus du poème "l'homme aux yeux doux"( ci-dessous), je vous propose un extrait d'un poème que j'ai écrit il y a 40 ans, et dont j'ai oublié la suite...

     

    Il a des yeux immenses qui sillonnent le monde,

    emplis de prudence qui toujours me soupçonnent,

    d'un éclat si dense que je les crois de feu

    et je fond sous la danse de l'éclat de ses yeux.


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  • Voici un nouveau poème sur Pâques.

    Résurrection.

    Dans la paix du silence,

    dans la paix de la Croix,

    là, doucement j'avance,

    sans bien savoir pourquoi.

     

    Je quitte les ténèbres,

    la douleur et le froid,

    et, je vois que se lève,

    le jour, à petits pas.

     

    Oh, comme il est radieux,

    ce moment, merveilleux.

    Les oiseaux qui s'agitent

    veulent quitter leurs gîtes.

     

    Alors, je continue,

    et sans que je sois vue,

    je brise la chrysalide,

    qui, en un instant, se vide.

     

    En explosion de joie,

    lentement, je m'élance.

    Je puise dans la Foi,

    la pureté de l'Enfance.


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  • Bonsoir.

    Voici deux nouvelles poésies, à l'aube du printemps.

     

    L'homme aux yeux doux.

    Tu as une belle âme et tes yeux sont si doux.

    Tu es comme une offrande que l'on pose à genoux.

    Tu es comme une pierre précieuse, un vrai bijou,

    tu ravives la flamme d'un feu qui n'est plus flou.

     

    Tu as conquis mon monde intérieur et surtout,

    tu es entré dans la ronde de mes plus beaux atouts.

    Tu as lancé la fronde jusqu'à mon coeur debout,

    tu as fait que se fondent mes peurs et mes dégoûts.

     

    Toi l'homme impassible, profond et mystérieux,

    je vais lancer ma cible au plus profond de tes yeux,

    et reposer mon âme, au plus prés de ton coeur,

    pour apaiser la flamme qui brûle mon intérieur.

     

    Tu as une belle âme et tes yeux sont si doux...

    Tu ravives la flamme d'un feu qui n'est plus flou.

     

     

    A nos riches compagnons.

    On n'est pas de la même race,

    on ne se ressemble pas du tout,

    mais vous avez de la place

    là, tout auprès de nous.

    Et dans le temps qui passe,

    depuis les temps jadis,

    il n'y a rien qui lasse,

    vous nous avez servi.

     

    Dans vos yeux, dans vos gestes,

    quelquefois un peu fous,

    il y a toujours qui reste,

    de la tendresse pour nous.

    Même si certains dépassent

    le respect, les limites,

    il faut bien que se passe,

    notre amour sans une fuite.

     

    Merci d'être fidèle,

    ami ou bien conquête,

    avec ou dépourvus d'ailes,

    vous nous faites la fête.

    Restez auprès de nous,

    si riches compagnons,

    allez, élevez-nous,

    sans paroles, sans façons.

     

     


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  • LA LANGUE DE L'ECRIVAINE

     

    La langue de l'écrivaine,

    pour raturer des mots.

    La langue de l'écrit, vaine,

    pour hachurer des mots.

     

    La lande des vaines plaines,

    pour effacer les maux.

    La lande des vertes, pleine,

    pour s'évader des mots.

     

    On écrit bien des choses,

    pour faire sourire nos âmes.

    On écrit, je suppose,

    pour faire tomber nos armes.

     

    La langue de l'écrivaine,

    le long des vertes plaines.

    La langue de l'écrit, vaine,

    au bout des veines pleines.

    Et s'échappent les mots,

    et s'écharpent les maux.

     

    On écrit des mots fastes,

    on écrit des mots doux.

    On rêve de grands espaces,

    pour qu'ils emportent tout.

     

    Et les maux disparaissent,

    et les maux s'évaporent,

    et seuls les émaux restent,

    en de précieux trésors.

     


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