• L'HOMME DE LA PLAINE

     

    L'homme de la plaine,

    à le fraîche haleine,

    n'est pas un artiste

    et cela est bien triste.

     

    Une drôle de dégaine,

    il aime les baleines,

    il rêve de la banquise,

    là, sous sa chemise.

     

    L'homme de la plaine,

    a libéré ses chaînes

    et en cette heure exquise,

    sur la poussière, il glisse.

     

    Il a rangé son colt

    et seul il virevolte,

    sur son cheval fourbu,

    qui n'a pas assez bu.

     

    L'homme de la plaine,

    nous chante sa rengaine.

    Seul, il a disparu,

    il est hors de la vue.

     

    Il est parti au loin,

    est allé prendre le train,

    qui part vers l'inconnu:

    Nul ne l'a jamais revu.

     

    Et son cheval fourbu,

    qu'il montait à cru,

    a bu tout le tonneau

    et en est resté penaud.

     

    L'homme de la plaine,

    a rejoint la sienne.

    Seule, sur la banquise,

    elle avait la mine grise.

     

    Elle a retrouvé son sourire,

    en voyant au lin son sbire,

    arriver sans son chapeau,

    juste un sac sur son dos.

     

    Et là, sur la glace,

    l'Amour a fait sa place.

    Sous le ciel de la banquise,

    alors que sa moustache se défrise,

     

    L'homme de la plaine,

    a oublié sa peine.

    Il sort son harmonica

    et danse d'un bon pas.

     

    Pour éviter qu'il glisse,

    elle a posé une pelisse,

    sur le sol immaculé

    et ils se sont aimés.

     

    Oubliant tout,

    le cheval, le colt et le chapeau,

    l'homme de la plaine,

    est devenu un homme nouveau.


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