• Bonjour les amis du blog !

    voici, enfin, un nouveau poème.

     

    Dans ma cité.

     

    Dans ma cité, il y avait un éléphant en béton.

    Il y avait quelques filles, mais aussi des garçons.

    Il y avait une cour d'école, avec des platanes dedans.

    Il y avait un jardin, mais il n'était pas grand .

     

    Dans ma cité, il y avait une autre cité dite blanche.

    Il y avait de l'amitié, pour ne pas que l'on flanche.

    Il y avait une toute petite épicerie,

    des copains et copines qui venaient le mercredi.

     

    On regardait la télé, à l'époque c'était plus marrant.

    Le week-end on partait à la campagne, voir les grands parents.

    Adolescents, on flirtait, cachés dans les garages.

    A Sesquières, il y avait comme un semblant de plage.

     

    C'était une cité, quelque peu ouvrière.

    Les gens étaient simples et ne faisaient pas de manières.

    On s'entendait bien, quelles que soient nos origines.

    Dans les escaliers, on sentait de la bonne cuisine.

     

    Dans la cité où j'ai vécu, jusqu'à mes vingt quatre ans,

    je pouvais du balcon, voir les sommets blancs.

    On entendait certains soirs, la musique des concerts

    Et mon oncle allait au rugby, accompagné de mon père.

     

    Et quelles que soient la galère, les disputes des parents,

    les petites misères, les bagarres des enfants,

    je garde en souvenir les murs de la cité

    et ce coin de Toulouse où tel un grain, j'ai poussé.

     

    Pascale Daguin-Mahé dit Pacou

     

     

     

     

     

     

     

     


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